Très intéressant surtout à cette époque ou Europe ne rime qu'avec dette, crise de la Grèce, rigueur etc etc...
L'œuvrepeut être découpée en deux parties.
Il s'agit d'abord pour l'auteur de proposer une définition de l'Europe : elle serait selon lui née "malgré elle", émergeant d'un passé de divisions qui a fini par tisser une culture commune.
Cet héritage aurait beaucoup à voir avec une certaine "philosophie" du monde typiquement européenne, fondée sur ce que l'auteur appelle la "dialogique", c'est à dire la capacité européenne à tout remettre en question et chercher le sens du monde, né en particulier avec l'essor des sciences à la Renaissance.
L'humanisme européen, lui aussi, a accouché de valeurs aujourd'hui respectées dans le monde entier comme les droits de l'homme.
Ce sont principalement ces deux traits identitaires que l'auteur évoque dans un second temps pour esquisser le projet qu'il prête à l'Europe.
Selon lui, cette dernière doit accepter de retrouver son rôle de "penseur universel" en proposant un projet humaniste qui accepte de reconnaître avec humilité les erreurs du colonialisme.
I. Une Europe définie essentiellement par son modèle philosophique et spirituel hérité d'un passé historique et culturel commun.
1) L'Europe «malgré elle», ou comment un passé de divisions et d'éclatement a généré une culture commune
2) L'identité européenne : un héritage philosophique
3) L'Europe : «un fondement sans fondement»
II. Un projet européen : s'adapter aux réalités contemporaines
1) Tirer leçon de ses erreurs
2) L'Europe, «communauté de destin» : se resituer comme acteur indépendant
III. Un apport théorique pertinent mais peu révolutionnaire
1) Une «communauté de destin» visionnaire bien que classique
2) Une pensée de l'identité européenne qui perpétue celle des fédéralistes
I. Une Europe définie essentiellement par son modèle philosophique et spirituel hérité d'un passé historique et culturel commun.
1) L'Europe «malgré elle», ou comment un passé de divisions et d'éclatement a généré une culture commune
2) L'identité européenne : un héritage philosophique
3) L'Europe : «un fondement sans fondement»
II. Un projet européen : s'adapter aux réalités contemporaines
1) Tirer leçon de ses erreurs
2) L'Europe, «communauté de destin» : se resituer comme acteur indépendant
III. Un apport théorique pertinent mais peu révolutionnaire
1) Une «communauté de destin» visionnaire bien que classique
2) Une pensée de l'identité européenne qui perpétue celle des fédéralistes
Source du résumé :
http://www.academon.fr/Fiche-de-lecture-Penser-l%27Europe-d%27Edgard-Morin/9804
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