de Bruno Tertrais. Cartographie et infographie d'Alexandre Nicolas
Les préoccupations liées aux
approvisionnements énergétiques et au réchauffement planétaire ont
réveillé l’intérêt pour l’électricité d’origine nucléaire.
Aux États-Unis, en Europe, en Chine et
en Inde, les programmes ont été relancés.
Dans le même temps, sur le
plan militaire, la stratégie de dissuasion nucléaire reste au cœur des
politiques de sécurité des grandes puissances, dont la France.
L’Atlas mondial du nucléaire a pour but de familiariser un large public avec
l’ensemble des problématiques liées à la technologie nucléaire, dans
tous ses volets : applications civiles (production d’électricité,
médecine, etc.) mais aussi usages militaires (propulsion navale, armes).
Sans complaisance mais sans catastrophisme, il répond de façon
dépassionnée à des questions essentielles, dans un domaine encore trop
souvent dominé par le secret et le manque de transparence.
Qui fait quoi
dans le nucléaire en France ?
Un accident du type de Tchernobyl est-il
possible en Europe ?
Prend-on des risques en exportant des réacteurs
nucléaires vers des pays du Moyen-Orient ?
Pesant coûts, risques et
avantages de cette technologie et de son utilisation, l’atlas montre
pourquoi il est possible d’établir des barrières techniques et
juridiques solides entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire.
Enfin après l'accident de Fukushima au
Japon, l'atlas du nucléaire est plus qu'indispensable en tant qu'outil
de réflexion dans le cadre du débat, à nouveau relancé, pour ou contre le nucléaire comme source d'énergie.
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