Où le rêve s'est-il donc envolé ? Le journaliste et
écrivain Olivier Guez a sillonné le pays de l'oncle Sam dans un
ambitieux voyage au coeur du déclin...
États-Unis, été-automne 2011.
De New York aux déserts d’Arizona, à
Washington comme au Montana, au mont Rushmore ou à Chicago, où qu'il aille, c’est la même plainte désenchantée, le même malaise, les mêmes
frustrations. Les institutions sont paralysées, Obama a déçu, l’économie
stagne, les inégalités s’accroissent, la confiance a disparu :
l’Amérique, désemparée, est paumée et démissionnaire. Le pays que
j’observe est confus, incohérent et angoissé ; son passé est trouble,
son avenir incertain et le présent fâcheux. L’Amérique a la nostalgie de
son hégémonie perdue. Elle souffre de spleen.
Son American Spleen, c’est une balade dans l’Amérique de la Grande
Récession, l’Amérique des Tea Parties et des mormons, d’Occupy Wall
Street et de la finance toute-puissante, des clandestins mexicains et
des élites libérales new-yorkaises.
Un voyage aux sources de sa
mélancolie contemporaine. Une enquête littéraire, historique et sociale,
au volant d’une Ford Mustang élancée, à travers tout le pays, nourrie
de rencontres sérieuses ou hallucinées, d’anonymes et de célébrités...