Cet ouvrage montre combien le tourisme, devenu un plaisir banal associé
au temps libre des populations aisées, participe à la géopolitique du
monde.
Le tourisme est la première activité économique au monde : 10 %, du revenu de la planète, plus de 200 millions d'emplois.
Pour le meilleur, comme facteur de développement et de rencontre
des cultures, pour le pire parfois.
Cinq axes principaux se dégagent dans cet ouvrage :
- le colonisme lié à l'invasion sociale et économique du Sud par les touristes du Nord ;
- le rôle ambigu des classes moyennes des pays riches qui alimentent le tourisme de masse de plus en plus lointain ;
- le lien très fort entre l'industrie touristique et la mondialisation ;
- le principe du tourisme durable qui est souvent équivoque ;
- et l'importance des stations touristiques qui organisent la production-consommation d'une activité migratoire très prégnante...
Le tourisme, plaisir banal associé au temps
libre des populations relativement aisées, participe vraiment à la
géopolitique du monde.
Faut-il pourtant généraliser l'opinion de Peter
Sloterdijk à propos de l'attentat de New York de 2001, lorsqu'il prétend
: " Le voisin hostile apparaît comme touriste, et le touriste devient
une figure du mal ? "
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