D’où viennent les produits que nous trouvons dans nos magasins ?
Qui les trouve pour nous ?
Combien ont-ils coûté à fabriquer ?
Savez-vous que nos draps viennent du Népal, nos choux de Bruxelles du Guatemala, nos rouges à lèvres et nos lunettes de Chine, nos T-shirts du Bengladesh et nos chaussettes de l’Inde, souvent étiquetés par de grandes marques internationales ?
En ouvrant nos frontières aux produits venus des quatre coins du monde, c’est tout l’avenir économique et social de nos sociétés qui est en cause. La globalisation risque de miner nos économies européennes, en nous faisant perdre notre savoir-faire et nos emplois.
Durant deux années, Laurence Benhamou a mené son enquête au cœur même
de ce système planétaire que représentent les acheteurs. Inconnus du
grand public, ce sont eux qui vont chercher à des
milliers de kilomètres de chez nous les produits au meilleur
prix, là où la main d’œuvre est la moins chère.
Les acheteurs ne
subissent pas la mondialisation, ce sont eux qui la font. Leurs
témoignages
révèlent l’ampleur du phénomène. Et ils sont catégoriques : ce
n’est qu’un début !
Les vrais responsables de la mondialisation ne sont pas seulement les Chinois, les Indiens, ou les acheteurs, mais aussi les consommateurs, c’est-à-dire nous tous. Nous qui cherchons toujours à acheter des produits de moins en moins chers et qui sommes peut-être en train de nous passer la corde au cou… Une corde importée de Chine bien sûr !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire