mercredi 26 octobre 2016

Killoffer tel qu’en lui-même enfin de Killoffer


Artiste reconnu, le loup Killoffer sort régulièrement de sa tanière pour assurer son rôle d’homme public. 

Vernissage à la galerie parisienne Anne Barrault, soirée mondaine ou travail en atelier, il tente de tenir la pose, à coups de discours grandiloquents, d’excentricités volubiles, et de rasades de J&B. 

Mais l’illusion est mère de déceptions et, lorsque les rideaux se referment, la gueule est de bois. 

Les fantasmes tirent alors leur révérence et la réalité grince : Killoffer est le baveux, l’homme en panne, le triste sire. 

Un personnage toxique, pour lui comme son entourage, évoluant dans un monde éthylique et enfumé, fait de détestation et de culpabilité.

Aucun commentaire: