Artiste reconnu, le loup Killoffer sort régulièrement de sa tanière pour
assurer son rôle d’homme public.
Vernissage à la galerie parisienne
Anne Barrault, soirée mondaine ou travail en atelier, il tente de tenir
la pose, à coups de discours grandiloquents, d’excentricités volubiles,
et de rasades de J&B.
Mais l’illusion est mère de déceptions et,
lorsque les rideaux se referment, la gueule est de bois.
Les fantasmes
tirent alors leur révérence et la réalité grince : Killoffer est le
baveux, l’homme en panne, le triste sire.
Un personnage toxique, pour
lui comme son entourage, évoluant dans un monde éthylique et enfumé,
fait de détestation et de culpabilité.
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