lundi 17 octobre 2011

Globalia de Jean-Christophe Rufin



Globalia est le nom de la démocratie universelle gouvernant la Terre, dans un futur proche.

Cette démocratie, idéale en apparence, présente en réalité de graves défauts: standardisation, la pression consumériste, la propagande publicitaire, ont enfermé le citoyen dans des modèles comportementaux dont il ne peut s'écarter sous peine d'être mis en marge. 

La liberté n'y est qu'apparente : la presse est aux mains de puissants anonymes qui s'en servent pour manipuler l'opinion, de larges étendues (les "non-zones") sont laissées à l'écart de la prospérité et la population y est retournée à un état pré-technologique, l'environnement physique a été stérilisé, sécurisé, les citoyens vivent sous d'énormes bulles de verre dont il est interdit de s'échapper...

De ce "meilleur des mondes" Baïkal Smith, jeune homme de vingt ans, cherche à s'échapper. Il entraîne à sa suite Kate.

Leur tentative se solde bientôt par un échec. Au dernier moment Kate recule devant l'aventure, laisse Baïkal en plan et s'en retourne vers Globalia. 

Baïkal est très vite repris puis présenté à Altman, vieillard mystérieux dont on comprend rapidement qu'il est de ceux tirant les ficelles dans l'ombre de la démocratie. 

En quête d'un nouvel Ennemi Public à jeter en pâture à la presse et aux globaliens, Altman décide d'utiliser Baïkal, en retournant son désir de liberté en révolte contre le système. 

L'Ennemi public est, explique-t-il, la garantie de stabilité au sein de Globalia. Baïkal n'a pas le choix. Il se retrouve livré à lui-même, abandonné au coeur des "non-zones"....

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