dimanche 25 septembre 2011

Psycho KIller de Keith Ablow


Petit thriller sans prétention et qui ne restera pas gravé dans les mémoires....

Le chirurgien Trevor Lucas est accusé d'avoir sauvagement assassiné quatre femmes. Affirmant que son bras gauche est possédé par le diable, il le brise entre les barreaux de sa cellule. 

Et pourtant, Trevor Lucas est innocent. 

Frank Clevenger, psychiatre employé par la police et cocaïnomane repenti, est le seul à pouvoir le prouver. 

Or il n'en fera rien. Car cela reviendrait à livrer le terrible secret que les deux hommes partagent : l'identité du vrai coupable. 

 Mais voici que Trevor Lucas prend en otage le personnel et les patients de l'unité psychiatrique où on l'a enfermé : il menace de les exécuter si Frank Clevenger ne se livre pas. 

Ce dernier est décidé à accepter l'ultimatum de cet homme qu'il a lui-même acculé à la folie.

samedi 17 septembre 2011

Au temps de l'amour de Yamaji Ebine


Jeune artiste célibataire, Shiori est aussi réservée que secrète. 

Le seul à recueillir ses confidences est son meilleur ami, Toda, étudiant à la faculté. 

Mais tout bascule le jour où elle rencontre Kageyama, camarade d'université de Toda, qui semble aussi solitaire qu'elle. 

Fascinée par le jeune homme, elle va chercher à en apprendre un peu plus sur lui, jusqu'à ce que la fatalité fasse naître le début d'une étrange histoire d'amitié.

lundi 12 septembre 2011

Les cavernes d'acier d'Isaac ASIMOV


Les Terriens vivent heureux dans ces ‘cavernes d’acier’, où les robots sont interdits.

Leur présence a toujours dégoûté les Terriens, même si, conformément aux trois lois de la robotique, aucun robot n’a jamais fait de mal à un être humain. 
 
Privés d’air et de lumière naturels, privés d’espaces et d’éléments naturels, les Terriens aiment vivrent agglutinés, les terres libres comme le ciel leur font peur. La plupart, d’ailleurs, ne sont jamais sortis des villes souterraines. Les enfants y naissent, et cet écosystème reconstitué est leur milieu naturel.

Les Terriens ont laissé à leurs cousins de l’espace, les Exos, l’Univers entier. Aucun habitant de la Terre n’oserait s’y aventurer.
 
Dans ce monde communautariste hyper-structuré, l’argent a été aboli : il ne permet pas de gérer de façon optimale les ressources de la planète et le travail de chacun. 

A la place, les Terriens ont inventé un système global de planification des tâches et des modes de vie, qui assure la rationalité de toutes les actions, qu’il s’agisse de production ou de consommation. Ainsi les familles mangent-elles toutes dans les cantines de leur quartier, où des repas sommaires produits à partir de cultures synthétiques, leur sont servis à heures fixes. 
 
Les gens n’ont pas non plus de salle de bains ni de toilettes à leur domicile. Ils se rendent dans des sanitaires publics. Les métiers sont organisés de manière à optimiser le fonctionnement de ces villes souterraines, et l’utilité sociale de chaque activité est fixé par les autorités. 

Chaque travailleur dispose ainsi d’un grade, et les seuls avantages qu’un Terrien peut acquérir par rapport à ses concitoyens repose sur cette différence de grade. Les travailleurs qui, au regard de la norme sociale, sont d’une utilité supérieure, peuvent par exemple disposer d'une salle de bains et d'une cuisine à leur domicile. 

Elijah Baley est un numéro 6. Inspecteur de police, il bénéficie d’un grade élevé, qui lui permet de jouir de certains privilèges. Sa femme et lui préfèrent cependant ne pas exploiter les possibilités qui leur sont offertes – comme de manger à leur domicile – car ils ne souhaitent pas être mal vus de leurs voisins. 

Dans un monde où l’égalité est érigée en vertu première, la normalisation des comportements et des attributs matériels interdit aux individus de se comporter d’une façon originale.

L’inspecteur Baley a du pain sur la planche. Un meurtre a été commis à Space Town, port de débarquement vers les Mondes extérieurs. Les Spaciens (ou Exos) pensent que le criminel est un Terrien.

Afin d’enquêter sur ce meurtre, ils dépêchent un de leurs meilleurs agents, R. Daneel Olivey, androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, capable de se faire passer pour un humain. Assisté de ce robot, pour lui répugnant et humiliant, l’inspecteur Baley doit faire preuve d’efficacité : les tensions entre la Terre et les Mondes extérieurs pourraient conduire à un conflit fratricide. 

Contraints de coopérer, les Terriens doivent s’ouvrir sur l’extérieur. Dans cette posture, une question ne tarde par à jaillir : et si nous partions conquérir à nouveau l’espace ?

samedi 10 septembre 2011

Penser l'Europe - Edgar Morin

Cet ouvrage publié en 1987  propose une définition particulièrement éclairante de l'identité européenne en s'appuyant sur une démarche plutôt philosophique et politique.

Très intéressant surtout à cette époque ou Europe ne rime qu'avec dette, crise de la Grèce, rigueur etc etc...
L'œuvrepeut être découpée en deux parties. 

Il s'agit d'abord pour l'auteur de proposer une définition de l'Europe : elle serait selon lui née "malgré elle", émergeant d'un passé de divisions qui a fini par tisser une culture commune. 

Cet héritage aurait beaucoup à voir avec une certaine "philosophie" du monde typiquement européenne, fondée sur ce que l'auteur appelle la "dialogique", c'est à dire la capacité européenne à tout remettre en question et chercher le sens du monde, né en particulier avec l'essor des sciences à la Renaissance. 

L'humanisme européen, lui aussi, a accouché de valeurs aujourd'hui respectées dans le monde entier comme les droits de l'homme.

Ce sont principalement ces deux traits identitaires que l'auteur évoque dans un second temps pour esquisser le projet qu'il prête à l'Europe. 

Selon lui, cette dernière doit accepter de retrouver son rôle de "penseur universel" en proposant un projet humaniste qui accepte de reconnaître avec humilité les erreurs du colonialisme.

I. Une Europe définie essentiellement par son modèle philosophique et spirituel hérité d'un passé historique et culturel commun.
1) L'Europe «malgré elle», ou comment un passé de divisions et d'éclatement a généré une culture commune
2) L'identité européenne : un héritage philosophique
3) L'Europe : «un fondement sans fondement»

II. Un projet européen : s'adapter aux réalités contemporaines
1) Tirer leçon de ses erreurs
2) L'Europe, «communauté de destin» : se resituer comme acteur indépendant

III. Un apport théorique pertinent mais peu révolutionnaire
1) Une «communauté de destin» visionnaire bien que classique
2) Une pensée de l'identité européenne qui perpétue celle des fédéralistes

Source du résumé : 
http://www.academon.fr/Fiche-de-lecture-Penser-l%27Europe-d%27Edgard-Morin/9804