mardi 8 janvier 2013

Globalisation, le pire est à venir.

Patrick ARTUS & Marie-Paule VIRARD

"Le changement climatique remet en cause le principe des Lumières selon lequel le progrès humain rendra l'avenir toujours meilleur que le passé."

Depuis la chute du Mur, la globalisation a déchaîné des forces d'autant plus indomptables qu'elles ne sont pas régulées de manière coopérative et qu'elles sont devenues le champ clos de tous les égoïsmes. 

En 2007, la crise des "subprimes" a mis en lumière l'extrême fragilité du système financier international : des milliers de milliards de dollars se sont évaporés en quelques jours. 

Cette crise, manifestation de la folie d'un monde où l'argent coule à flots, n'est sans doute que le premier signe annonciateur de plus grands bouleversements et dans tous les domaines...

Car, expliquent les auteurs de cet essai aussi clair que précisément informé, le pire est à venir de la conjonction de cinq caractéristiques majeures de la globalisation : 
  
  1. Une machine inégalitaire qui mine les tissus sociaux et attise les tensions protectionnistes ;
  2.  un chaudron qui brûle les ressources rares, encourage les politiques d'accaparement et accélère le réchauffement de la planète ;
  3. une machine à inonder le monde de liquidités et à encourager l'irresponsabilité bancaire ; 
  4. un casino où s'expriment tous les excès du capitalisme financier ; 
  5. une centrifugeuse qui peut faire exploser l'Europe. 
Ce diagnostic lucide et sombre vaut aussi comme un avertissement aux responsables politiques et économiques et à tous les citoyens : des mesures radicales sont nécessaires pour enrayer la course folle de la globalisation, cette énorme machine à prendre du revenu aux uns pour le redistribuer aux autres...
 « Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le début de la fin. 
C'est peut-être la fin du début »
Winston CHURCHILL

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